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Bandeau théière calli

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mercredi 1 mai 2013

The Grandmaster

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Nous sommes allés au cinéma Diagonal de l'Ecussion (centre ville de Montpellier) avec mon fils Mathieu la semaine dernière voir "The GrandMaster", le dernier film de Wong Kar Wai, le "maître de Hong Kong" (As tears go by, Nos années sauvages, Happy together, In the Mood for Love, My blueberry nights, La Main...). Huit ans pour préparer le film. Trois ans d'entrainement pour les acteurs principaux, Zhang ZiYi, l'héroïne de "Tigres et Dragons" et de "Mémoires d'une Geisha", et Tony Lung ChiuWai (Seven warriors, Au revoir mon amour, Histoire de fantômes chinois 3, The Returning, Sound of colours...).
 
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Zhang ZiYi  (章子怡)
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Tony Lung ChiuWai (梁朝偉)
 
Le film raconte le parcours, de 1936 à 1954, de Yip Man, un grand maître de Kung-Fu, adepte de sa forme Wing Chun. Yip Man deviendra le mentor de Bruce Lee. Le Grand maître BaoSen, qui dirige l'Ordre des Arts Martiaux chinois, doit trouver son successeur. Pour sa cérémonie de départ, il se rend à Foshan avec sa fille Gong Er, elle-même maître de Kung Fu, dans sa forme Ba Gua. Gong Er est la seule a connaître la figure mortelle des 64 mains.
 
Yip Man affronte les maîtres du Sud et Gong Er, en qui il trouve son égale. Ainsi commence une histoire d'amour impossible, au milieu de conflits sanglants entre les différentes écoles de Kung Fu, avec, en toile de fond impressionniste, l'évocation du chaos qui vient avec l'occupation japonaise puis la révolution communiste qui ravagent le pays. Gong Er, la véritable héroïne du film, voit sa vie bouleversée à cause d'un choix difficile.

Mon avis : "The GrandMaster", c'est du grand art, presque de la calligraphie. Perfectionniste à l'extrême, Wong Kar Wai a peaufiné chaque portion scénique avec la méticulosité qu'on lui connait, un regard pointu sur les décors, les costumes et un sens esthétique hors du commun, même dans les scènes d'affrontements. La brutalité de l'action est parfaitement contrebalancée par la douceur des détails et la sensualité des gros plans : la goutte d'eau mélée de sang que le choc sur le sol transforme en couronne, les étendards immaculés qui ondulent sous les flocons comme des créatures marines soyeuses, la gouttière du Panama de Yip Man qui verse l'eau de pluie, la belle Gong Er qui sort, telle une déesse, de la brume... Et tout cela avec, en sous-tension, une symbolique toute chinoise qui enrobe chaque objet, chaque regard. Juste un reproche, parce qu'il en faut bien un : le titre. Pourquoi en anglais ?

L'avis de Mathieu : Un très beau film, profond, où la symbolique est toujours présente. Une question qu'il n'a pas pu retenir : Pourquoi tous ces gros plans sur les chaussures ?

2 commentaires:

  1. il faut absolument que je le vois. J'adore se type de film, tout comme la belle Zhang Ziyi

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    1. Sebastien,

      J'imagine que tu as regardé Hero hier soir sur Arte. C'était magnifique, époustouflant. C'est vrai que Zhang Ziyi est superbe. Elle joue également dans Hero (j'ai fait un autre article sur ce film).

      A bientôt.

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