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Bandeau théière calli

Bandeau théière calli

jeudi 15 juin 2017

Fabienne Verdier et la ligne sonore

Pour les amateurs, voire les amoureux inconditionnels de l'art calligraphique chiniois, Fabienne Verdier est un modèle moderne d'esthétique, d'intériorité, de patience et d'inventivité. Je l'adore et je ne suis pas la seule.

Ouverte aux nouvelles expériences, cette esthète habitée par l'écriture-peinture et tous les sens qui s'y cachent a décidé de se lancer à la poursuite du son à l'aide de son pinceau, des teintes et textures, ainsi que du rythme et des contrastes. Et le résultat est d'une sensibilité très communicative, d'une densité extraordinaire tout en restant fluide. 

Fabienne Verdier le dit elle-même, ce travail l'a changée. C'est comme un nouveau virage sur sa voie, un petit crochet de côté qui l'amène vers une géographie nouvelle, qu'elle soit interne ou qu'elle nous habille de couleurs, de lumière et de sonorités venues d'en-dehors de soi. Le tout est harmonique. Une sorte de liaison entre le plus petit détail niché dans les tons graves ou sombres, aigus ou joyeux et cette esplanade panoramique, ce delta géant qu'est notre monde du dedans relié à celui du dehors, une main tendue de l'ici à l'ailleurs qui nous relie à l'univers en nous menant vers l'essentiel.

C'est à partir de musiques de Philippe Lauters, à la Julliard School de New York, que notre talentueuse calligraphe a mis au monde ces nouvelles pépites."J'ai toujours entendu dans la ligne peinte quelque chose comme une ligne sonore, j'ai toujours perçu dans la ligne sonore quelque chose comme une construction picturale", dit-elle. "Peinture et musique dans leur génèse immédiate pouvaient-elles se jouer en même temps ?", se questionnait-elle. Elle est "rentrée dans le ventre du piano", a construit des pinceaux très larges pour être à l'écoute de la moindre vibration. Et le résultat est magnifique. Voici un petit aperçu entre autres oeuvres.


Vous pouvez en voir plus dans une vidéo publiée par Communic'Art sur Facebook et également celle de la galerie Waddington Custot à Londres.


jeudi 1 juin 2017

Architecture de bambou à Bao Xi

C'est dans le petit village de Bao Xi, à l'ouest de la Chine, qu'à eu lieu, l'automne dernier, la première biennale internationale consacrée à l'architecture en bambou. Dix-huit œuvres permanentes originales y ont été bâties.

A l'origine du projet : Ge Quantao et l'architecte George Kunihiro, qui ont eu à cœur de dévoiler les possibilités de fusion entre ce matériau traditionnel et l'architecture contemporaine. Les nouveaux bâtiments constituent la base d'un projet plus grand qui comprendra le musée de la céramique ou encore un centre d'études car les autorités du village souhaitent profiter de cet événement pour lancer le tourisme à Baoxi et dans la région.




L'auberge de jeunesse par Anna Heringer

Le pont par Ge Quantao

Centre de recherche des produits du bambou
par Li Xiaodong


Le pont vu de l'intérieur